Sechs la sixieme roue du carosse [R.I.P]
Messages : 409 Date d'inscription : 06/09/2010 Age : 34 Localisation : Quelque part
Caractéristiques RANG: (7/20) Or : 15000
| Sujet: Posture de la souffrance Ven 13 Avr - 11:30 | |
| Sechs, c'est le nom qu'il s'était lui-même attribué, du moins aussi loin que ses souvenirs lui permettaient de remonter. Cette période de sa vie devenait de plus en plus trouble à chaque fois qu'il y repensait. Puis en y réfléchissant, ce qui lui était arrivé avant ça, toutes ces choses qu'il avait faites et qui n'était plus que des ombres au milieu du brouillard. Serait-ce un effet secondaire de sa mutation ? Il avait entendu parler de certaine tare en contre-partie des puissants pouvoirs qui leur avaient été donnés par le destin. Si celle-ci en était une, il ne pourrait probablement rien contre son oubli, une certaine angoisse pris part en lui. Qu'adviendrait-il de lui si plus rien de subsistait de sa mémoire ? Tandis que son esprit se torturait dans le mauvais temps de ses pensées, l'extérieur en faisait de même. Il s'était mis à déambuler dans les rues sans direction précise jusqu'à là porte. La porte qui était censée protéger la ville. Une grande porte en divers métaux, aussi épaisse qu'il était permis. Également très lourde et lente à manier. Le reste de la ville paraissait faible et décharner face à ce portail massif que la porte représentait. Lui en revanche faisait un peu tâche avec son manteau long et noir en dessous du quel son masque de fer protégeait son identité. Depuis quand avait-il cette tenue ? Pourquoi la mettait-il ? Les questions sur lui-même revenait sans cesse le hantait alors qu'il ne souhaitait que s'échapper de cette tourmente.
Les pas devinrent une marche, la marche devint une course. Peut-être que certaine personne se retournait sur son passage, peut-être que ce n'en était pas le cas. Mais il n'avait clairement pas le temps, ni l'envie pour s'en occuper. Quand il repris « connaissance », Sechs se trouvait dans la forêt. Un endroit dans lequel il appréciait d'être, ici la nature était un peu plus reposante qua l'intérieur de la ville trop bruyante et malfamé, bien que la forêt soit toute aussi dangereuse, ici il se sentait beaucoup plus dans son élément. Sans doute à cause de sa mutation. Quoi qu'il en soit, il sentait son instinct de prédateur reprendre doucement le dessus. L'odeur de la forêt, celle de la terre fraichement retourner, celle des feuilles humides et de la résine sur l'écorce des arbres au soleil. Un frisson le parcourue et l'envoya se jeter en avant, presque à quatre pattes, sont corps se trouvant très prêt du sol. Une seconde nature s'emparait de lui et semblait beaucoup plus efficace. Ses sens affutés remarquaient automatique les marques et les traces laissées ici et là. Certaines plus grosse que d'autre, parfois imperceptible. Mais le plus dur était de retrouver celle qui l'intéressait. Une trace assez commune, que lui-même laissait derrière lui. Une emprunte humaine, ou presque. Les humains véritables étant devenue une espèce en voie de disparition. Il ne serait pas étonné de voir un mutant ou autres créatures étrange au bout de cette piste.
Voici que l'ombre qu'il était, avec la cape sombre qu'il portait et qui se déplaçait tel un fantôme dans les bois, s'avançait vers la clairière ou devait se trouver son objectif en toute logique. Son corps se déplaça de lui-même, comme si c'était une vieille habitude. Ses pas se faisaient plus lents et calculer, son positionnement était contre le vent et à l'abri des regards. Ainsi il pourrait observer sa proie comme un chasseur, et l'étudier jusqu'au moment ultime où il lui fondrait dessus tel un faucon pour l'achever dans un bain de sang. Puis l'instant suivant, son esprit humain repris le dessus, se rendant compte de ses sensations, ses pensées. Quelque chose changeait en lui, quelque chose qu'il ne maîtrisait et dont il n'avait rien pour se défendre. Mais son esprit ne saurait se laisser aller à la résignation, à la place, il en profiterait au possible, se donnant complètement à sa folie pour lui rendre hommage. Le monde était devenu fou, pourquoi persistait-il à rester saint d'esprit ? Sans doute des restes d'humanité à force de trainer avec les humains. Le temps était à la chasse et une faute d'inattention rendrait tous ces efforts vains. | |
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Eden Tyrfing Princesse déchu à cause de ses p'tits seins
Messages : 38 Date d'inscription : 24/08/2010 Age : 32 Localisation : Demeure des Tyrfing
Caractéristiques RANG: (6/20) Or : 2000
| Sujet: Re: Posture de la souffrance Mer 27 Juin - 3:34 | |
| Et le chasseur devient la proie. Bwah bwah en cours en cours ;w;
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